Ventilation en milieu industriel

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L'apport d'air de compensation

Lorsqu'une extraction est en service dans un local, le débit d'air entrant doit être égal au débit d'air extrait.

Plutôt que de laisser opérer cette compensation de manière naturelle par les défauts d'étanchéité du bâtiment, il est préférable de concevoir une compensation organisée :

  • soit naturelle (grilles de ventilation simples) ;
  • soit mécanique (ventilateurs) ;
  • soit les deux, ce qui permet un meilleur contrôle de la compensation.

L'introduction de cet air de compensation doit être étudiée de manière à :

  • assurer l'efficacité des systèmes de ventilation : un manque d'air de compensation produit une mise en dépression des bâtiments qui crée une résistance supplémentaire pour les ventilateurs ;
  • éliminer les causes de courant d'air à grande vitesse provenant des ouvertures (portes, fenêtres, fissures…) qui peuvent :
    • provoquer un inconfort thermique du personnel ;
    • diminuer l'efficacité des dispositifs de captage et disperser les polluants dans tout l'atelier ;
    • remettre en suspension des poussières déposées.
  • éviter que l'air provenant des zones adjacentes polluées soit entraîné dans les zones propres.

Il est possible de laisser subsister une légère dépression ou surpression afin d'éviter les transmissions de polluants entre locaux. Pour cela, les locaux où se dégagent des produits toxiques ou asphyxiants sont maintenus en légère dépression. Dans le cas de locaux adjacents à la pollution spécifique différente, on recherchera l'indépendance de leur ventilation en les séparant d'un sas maintenu en surpression d'air neuf. Enfin, lorsque pour des raisons spécifiques au procédé industriel le local doit être maintenu en surpression, les sas sont maintenus en dépression.